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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:29

Honneur aux comédiens

Mariage en vue
Le scoop du mois revient à Closer, daté du 8 au 15 octobre(article de Julie Sabat) : Laetitia Milot (alias Mélanie dans la série) va se marier. Après 5 ans d’idylle avec son petit ami, rencontré alors qu’ils étaient tous deux ouvreurs au cinéma, Laetitia a décidé d’officialiser leur union. La date est encore tenue secrète...

Léo, ce héros
De nouveau sous les feux de la rampe, Pierre Martot évoque pour le journal de la Haute Marne du 11 septembre, ses débuts dans la série. Alors qu’il tournait pour PJ, il a été pressenti pour interpréter le flic du Mistral. Rien d’étonnant à cela selon Pierre, qui reconnaît volontiers dégager « quelque chose d’à la fois viril et mystérieux ».

Il ajoute qu’il aime jouer son rôle, d’autant qu’il évolue. Flic austère et intègre au début, Léo laisse aujourd’hui remonter sa vulnérabilité comme ses excès. Entre coups de colère et fragilité, le personnage s’offre des nuances et cultive les contradictions. Et ça marche ! Le public s’est pris d’affection pour ce flic obstiné, au flair imparable et pour lequel seule compte la justice. Quitte parfois à désobéir et à agir contre les ordres de ses supérieurs...

Un couple à rude épreuve
Le couple gay a les honneurs de Têtu du mois de septembre. L.M, journaliste, constate avec enthousiasme que Nicolas et Thomas forment un des couples les plus populaires et appréciés de la série. A tel point que les téléspectateurs ne veulent plus les voir se séparer. Quand les autres couples de la série se font et se défont, leur stabilité ferait rêver. Mais les scénaristes l’entendent-ils de cette manière ?

Michel multiplies les cordes à son arc
Michel Cordes (Roland) fait courir la plume de C. Bousquet, pour France dimanche, du 8 septembre. Metteur en scène, homme de théâtre, de télévision et de cinéma, il est aujourd’hui pilier du Mistral. Pour cet habitué des planches, qui travaille ses scènes la veille pour le lendemain, PBLV est du pain béni. Pour l’ambiance au sein de la troupe et son rôle qu’il aime jouer. Mais aussi parce que dans un milieu où la galère n’est jamais loin, la série fait figure d’abri... à ne surtout pas quitter !

Le côté rebelle de Rudy
Nice matin, daté du 1er au 7 octobre, s’intéresse à Ambroise Michel (Rudy dans Plus belle la vie). Le jeune comédien, qui grimpait déjà sur la scène du Bataclan à l’âge de 12 ans, aimerait que son personnage « se montre moins gentil et soit impliqué dans une vilaine affaire ! ». Côté personnel, il monte une société de production à vocation audiovisuelle et théâtrale.

Elles règlent leurs pas sur ceux de leurs pairs
TV coco magazine (article signé de Paul Piro) du 26 août au 1er septembre 2006, invite Juliette Chêne (24 ans) et Aurélie Vaneck (23 ans), les deux complices de la série, à s’exprimer sur leurs liens de parenté avec des personnalités. Pour les deux jeunes filles, avoir un membre de la famille célèbre (pour la première, le père, Patrick Chêne, ancien présentateur du JT de 13h00 sur France 2 et pour la seconde, le grand-père, Pierre Vaneck) ne leur a jamais porté ombrage. Chacune estime avoir construit seule son parcours.

Témoignages de téléspectateurs
A travers la presse, de nombreux téléspectateurs témoignent leur attachement à la série. Tel J.C Pasquier pour le Dauphiné du 12 septembre, qui estime que Plus belle la vie « reflète la vie de tous les jours ». Les fans disent aimer le subtil dosage entre polar, amour et humour, mais aussi la présence des différentes générations, le dialogue entre elles, et le traitement de différents sujets de société. D’autres lecteurs se fendent de critiques, plus acerbes, comme cette lectrice qui, dans le Télé poche du 14 au 20 octobre, attaque l’inspiration des scénaristes : « les intrigues des épisodes qui passent actuellement sont vraiment nulles ! ».

Dans l’œil de Plus belle la vie
S. Sarrazin pour La Provence, daté du 2 septembre, s’interroge sur l’image que Plus belle la vie donne de Marseille. Comment agit le filtre du petit écran ? Un accent raboté, une ville dépolie et lustrée, des personnages petits bourgeois. Autant de déformations que viennent nuancer certains téléspectateurs, qui retrouvent dans le Mistral « la convivialité et l’esprit de la ville », mais aussi « la mixité » sociale et culturelle. Entre crédibilité et déformation, pour l’auteur de l’article, la série brouille les pistes.

Le cinéma en région PACA
La Croix, édition du 1er septembre, sous la plume de C. Boyer, se penche sur le cinéma en région Paca, « qui a confirmé son rang de deuxième région préférée des réalisateurs après l’Ile de France ». Les efforts de la région n’auront pas été vains. Comprenant la manne économique que le cinéma pouvait représenter, les collectivités ont tout fait pour faciliter l’accueil des équipes de tournages, en mettant à disposition un vivier « de près de 4000 techniciens qualifiés et de loueurs de matériel ». Et de rappeler que le financement d’une partie des tournages contribue également à cet attrait.

PBLV fait bouger les foules
F.B., pour la Provence, daté du 31 août, raconte la séance dédicaces qui se tenait au Virgin Mégastore de Marseille en août dernier. Alors qu’elle n’avait lieu qu’à 18h00, « certains inconditionnels étaient là depuis 13h ». Une précaution utile quand on considère le nombre de fidèles, venus par centaines. Vous voilà prévenus !

Scénarii
Télé 2 semaines du 19 août au 1er septembre (article de Nathalie Lhoste-Gautron), publie un extrait des scénarii, écrits par les lecteurs, dans le cadre d’un jeu concours organisé pour l’interruption de la série, en août.

Si certains lecteurs ont imaginé une version proche de celle retenue par les scénaristes, d’autres ont laissé courir leur imagination. Pourquoi ne pas inviter Colette Renard à entonner son « Tais-toi Marseille » pour un spectacle exceptionnel, ou le Président de la République en personne, à promettre la construction prochaine du quartier du Mistral en grandeur nature ? Autre version, mais cette fois qualifiée de radicale par le magazine, celle d’Anthony de Mèze, qui rayerait le quartier du Mistral pendant une semaine.
Décidément, on est pressés de vous organiser un concours de scénarii... Attention, c’est pour bientôt !

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty Revue de presse estivale : PBLV rayonne

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:29

L’ascension vertigineuse des audiences

Pour le 500ème épisode et sa deuxième bougie, les médias saluent unanimement le succès du feuilleton. Et de rappeler qu’après avoir affiché un électrocardiogramme plat les premiers mois, les audiences ont décollé, pour atteindre leur rythme de croisière avec plus de 5 millions de téléspectateurs chaque soir. Le feuilleton caracole aujourd’hui en tête des séries françaises les plus regardées.

Dans la confidence des auteurs

Les 22 auteurs (scénaristes et dialoguistes), auxquels on doit en partie cette popularité, ne sont pas en reste. Olivier Szulzynger, directeur de collection et Michèle Podroznik, productrice, livrent pour TV Guide (édition du 12 août 2006, sous la plume de Christophe Chanson), quelques-unes de leurs recettes.

Des héros qui nous ressemblent, des histoires qui nous concernent et qui incitent au dialogue entre générations, mais aussi « des histoires palpitantes, voire abracadabrantes, qui doivent tenir les fans en haleine pendant trois mois ». Retenir le téléspectateur n’est pas une mince affaire.

Autre raison du succès : le souci du détail. Les intérieurs des appartements, les garde-robes, les accessoires : « rien n’est laissé au hasard », tout est soigné.

Enfin et c’est certainement la raison la plus importante : la bonne entente entre les différentes équipes et les acteurs. Plus belle la vie est une aventure exigeante, qui demande beaucoup d’abnégation. Sans une bonne cohésion de groupe et une complicité palpable à l’écran, le succès ne serait peut-être pas le même.

Presse people

Plus légère, la presse people s’intéresse au couple Rebecca Hampton, Serge Dupire. Télé star (édition du 14 août, dans un article de Linda Bouras) affirme que le couple, qui s’était rencontré sur le tournage de Plus belle la vie, aurait rompu, après 2 ans d’idylle.

La place des minorités à l’écran : Plus belle la vie en couleurs

Aujourd’hui en France (édition du 12/08) se penche sur la représentation des minorités dans les médias. Après avoir dressé un panorama de la fiction française, Pascaline Périé donne la parole au club Averroès, qui défend une meilleure visibilité des minorités à l’écran.

Intervenus auprès de la production de Plus belle la vie, ses adhérents sont à l’origine du recrutement de Malik, jeune avocat beur, un rôle « éloigné des clichés habituels ». Bien lui en a pris, puisque la presse reconnaît l’effort de la production pour faire une série qui soit le reflet le plus fidèle possible de la société.

Portrait de comédiens, Laurent Kerusore à la une

Ambroise, Rebbecca, Aurélie... : ils sont nombreux, cet été, à avoir été sollicités pour des interviews. Focus sur l’un d’entre eux : Laurent Kerusore (alias Thomas), dans Le télégramme du 06 août.
Interrogé sur son parcours, on apprend que le Nantais d’origine n’a pas hésité à cumuler les petits boulots pour compléter les revenus aléatoires de la scène. Il a été tour à tour fleuriste, décorateur mais aussi mannequin pour des catalogues japonais. Pourquoi on l’aime ? Pour son sens de la fête, sa bonne humeur communicative, « son cœur en or » et son talent, dixit Michel Cordes.

Place également à Hubert Koundé (Etienne), guest de l’été 2006 et interrogé par Le journal de la Haute-Marne du 10 juillet (article de Julien Bruyère). Révélé par Mathieu Kassovitz, avec « La Haine », en 1995, l’acteur n’a pas eu peur de s’écarter du cinéma pour se glisser dans la peau d’Etienne. Vécue comme un risque personnel et une cassure avec son rythme de travail habituel, cette expérience offrait au comédien de couleur l’opportunité d’incarner un rôle éloigné des stéréotypes, en étant choisi pour son talent avant de l’être pour sa couleur de peau.

Economie : un concept qui coûte cher

Télé moustique (article de Anne-Sophie Michat paru dans l’édition du 31 juillet au 5 août) s’intéresse à l’aspect économique de la série. Plus belle la vie vaut son pesant d’or : avec un coût de 23 millions d’euros par an, la série représente « le plus gros investissement d’une chaîne publique depuis 10 ans ».

20 minutes, édition de Paris du 28 août, sous la plume de Christel Brigaudeau, s’attache de son côté à montrer la manne économique et touristique que représente la série pour sa ville d’accueil. Elle fait connaître Marseille et lui confère une image de village cosmopolite et ensoleillé 365 jours sur 365. Quelle meilleure vitrine ?
Deuxième raison pour les collectivités locales de brosser la chaîne et la production dans le sens du poil : ce sont de gros employeurs, une grande partie du personnel provenant du cru. Avec de tels arguments, on comprend mieux pourquoi les collectivités subventionnent la série...

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty "Léo en quête de vérité" : présentation du flic pa

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:30

Léo en quête de vérité, un article de Sylvie Tournier, paru dans l’hebdo de France 3 du 9 au 15 septembre 2006

Avec l’arrivée de la troisième saison, un vent d’antan souffle sur le Mistral... et des hommes du passé ressurgissent. Au coeur de cette nouvelle intrique, Léo, le flic solitaire et désabusé. Son oncle, le général Victor Castelli, avec lequel il était en froid, est de retour à Marseille. Accompagné d’Aude, moins innocente qu’elle veut bien le montrer, ce dernier disposerait d’une mystérieuse fortune... Pourquoi le général met-il tout en oeuvre pour renouer avec son neveu ? Des énigmes que va résoudre Léo, infatigable lorsqu’il s’agit de connaître la vérité. Présentation du flic suivi chaque soir par cinq millions de téléspectateurs* par celui qui l’incarne depuis deux ans, Pierre Martot...

le physique de l’emploi

Michelle Podroznik, directrice de la création chez Telfrance, m’avait rencontré sur un des tournages de PJ (France 2). J’interprétais alors un flic de la brigade des stups. Nous avons ensuite gardé contact et, au moment du casting de Plus belle la vie, elle a pensé à moi pour le rôle du flic du Mistral. Comédien au théâtre et au cinéma, j’aime la diversité des rôles, quitter la vie réelle pour la fiction. Mais c’est vrai que je campe souvent des flics. D’une part, physiquement, je crois que je dégage quelque chose d’à la fois viril et mystérieux. Je trouve aussi qu’il y a un point commun entre le flic et l’acteur : chacun est à la recherche d’une vérité. Les flics ont aujourd’hui une image controversée. Marseille est une ville très chaude à ce sujet- là. Je pense que Léo a des points communs avec Fabio Montale, le flic marseillais héros des livres de Jean-Claude Izzo. Il y a une cassure, une solitude, une très grande intuition, mais Léo, en revanche, a peu affaire au grand banditisme. Son quotidien, ce sont plutôt les affaires de quartier...

un personnage qui s’étoffe

Jusqu’à maintenant, les auteurs de Plus belle la vie s’attachaient à montrer Léo comme un bon flic, intuitif, intègre, qui se trompe rarement. Avec cette nouvelle saison, nous pénétrons plus en profondeur dans sa sphère personnelle. Je pense que l’enfance très douloureuse de Léo - il a été battu par son père - l’a marqué à vie. Pour moi, son attrait pour la justice vient en partie d’un sentiment de revanche sur l’injustice qu’il a subie. A certains moments, il va péter les plombs, être violent, excessif... Un côté tragique que j’apprécie de développer et de jouer.

* audience moyenne de janvier à juin 2006

Un flic inspiré Pour incarner Léo, je regarde beaucoup de reportages et de documentaires à la télévision. Par exemple, j’ai revu Au coeur du 36, quai des Orfèvres sur France 3. Quand un flic démasque un coupable, il y a une joie presque enfantine. Je me suis servi de ce sentiment. J’apprécie également beaucoup NYPD Blue. On voit la société new-yorkaise dans toute sa vérité. Sipowicz incarne à la fois la loi et se permet des écarts, allant jusqu’à détourner les règles pour rechercher la vérité. Il a un côté crapule et un vrai problème avec l’alcool... comme Léo. Chacun d’eux mène une quête animale de la vérité et ils ont en commun une haine du mensonge et des salauds... Sur le plan personnel, ils ont aussi des similitudes. Le côté sombre de Sipowicz se retrouve chez Léo, tout comme une certaine fragilité. Avec les femmes, ce sont tous deux des coeurs tendres.

une fiction inscrite dans le réel

En passant tous les soirs à l’écran, j’ai plus de pression. On me reconnaît dans la rue. On me demande même si je vais coincer tels ou tels coupables ! Comme Chabrol le dit très bien - j’ai tourné plusieurs fois avec lui -, à travers des intrigues policières, on peut raconter des tas de choses sur la société française. C’est ce que fait Plus belle la vie et c’est ce qui explique son succès. Les gens ont l’impression qu’on leur parle de leur vie quotidienne. En France, en ce moment, il y a beaucoup de séries policières, de reportages sur les flics. On est préoccupé par l’insécurité. Le problème de la délinquance est d’abord un problème de pauvreté, de souffrance et d’horizons fermés. C’est ma vision de la question, c’est aussi celle de Léo...

propos recueillis par Sylvie Tournier pour l’hebdo France 3 n°37 du 9 au 15 septembre 2006

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty Sous le crible d’ "Arrêt sur images" (18/09/05)

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:30

C’est le petit feuilleton qui monte, qui monte, qui monte... Intrigué par les audiences ascensionnelles de Plus belle la vie, Daniel Schneidermann s’est penché, dimanche 18 septembre 2005, sur les recettes de son succès.

Deux fans, le comédien Geoffrey Sauveaux et le scénariste Olivier Szulzynger étaient pour l’occasion réunis sur le plateau d’ "Arrêt sur images". Avec un objectif : comprendre l’étonnant redressement de la série, qui compte aujourd’hui près de 4 millions de fidèles.

Intrigues pulpées à l’action, de l’amour à rebondissements, et des histoires peu banales, appropriation de leur rôle par les comédiens et huilage de l’organisation : l’émission égrène les raisons du succès.

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty Ado et enceinte : article paru dans l’hebdo France 3 du 23 a

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:31

En prise directe avec son époque, Plus belle la vie aborde un nouveau sujet de société sensible : la grossesse chez les adolescentes (près de 11 000 jeunes filles entre 15 et 18 ans ont eu recours à une IVG en 2002).
La fille de Blanche et de François, Johanna, 15 ans, vient en effet de découvrir qu’elle est enceinte de Rudy, 17 ans 1/2. L’annonce puis le débat sont d’abord animés au sein des deux familles concernées, puis la polémique s’étend vite à tous les habitants du quartier du Mistral. Nul doute que, comme lors de l’évocation du problème de la drogue, les réactions ne manqueront pas de l’autre côté du petit écran ou sur le Net.

"Ce n’est pas parce qu’on s’intitule Plus belle la vie que l’on ne doit pas aborder des sujets délicats, sombres, voire tabous. Bien au contraire, c’est en restant attentif à son époque", souligne Olivier Szulzynger, directeur de collection, "qu’on pourra susciter l’intérêt du public sur des sujets sensibles. J’ai été frappé récemment par l’augmentation des grossesses chez les adolescentes. Les filles prennent, semble-t-il, actuellement moins la pilule qu’il y a quelques années et malheureusement l’usage des préservatifs n’exclut pas les accidents."

Des études récentes l’attestent : chez les mineures, une grossesse non désirée peut subvenir par naïveté, par ignorance ou par inaptitude à utiliser des moyens contraceptifs. Ce n’est pas le cas de Johanna et de Rudy. Ils sont sensibilisés et informés des précautions et des risques de rapports sexuels non protégés.
Pourtant, Rudy, en apprenant que son test HIV est négatif, décide de ne plus utiliser de préservatifs et, deuxième imprudence, Johanna oublie de prendre sa pilule pendant deux jours consécutifs.
Leur cas n’est pas unique. La large campagne nationale d’information, lancée en 2000, insistait sur les deux principales causes de grossesse accidentelle chez les mineures : l’absence de contraception lors des premières relations sexuelles et l’oubli de la contraception sur le long terme.

Comment des adolescents peuvent-ils en arriver à une telle situation ? Comment éviter la rupture avec l’environnement familial ? Quelle décision finale faut-il prendre ? Toutes ces questions seront abordées dans le feuilleton. “Nous avons voulu déclencher un vrai débat”, poursuit Olivier Szulzynger, “et notre chance, c’est que Plus belle la vie rassemble un grand nombre de personnages. Nous pouvons alors proposer une pluralité de réactions. Au Mistral, aucun protagoniste n’en veut à Johanna. Même ses parents ne lui contestent pas le droit d’avoir, à 15 ans, une histoire d’amour.”
Mais quand l’accident survient, Blanche, sa mère, réagit assez mal. Elle veut aider sa fille et souhaite qu’elle ait recours à l’I.V.G. Dounia Coesens, qui interprète Johanna, précise : “En fait, Blanche choisit à la place de sa fille. Elle va aussi tout faire pour que Rudy s’en aille. Heureusement, Johanna, malgré la peur et la difficulté de la situation, finit par lui dire que c’est à elle de prendre la décision. C’est une jeune femme timide, parfois gamine, mais qui va trouver la force d’avouer sa grossesse à ses parents et à son petit ami. Je pense que j’agirais comme elle. Je suis plus partagée quant à la suite à donner à l’événement. Elever un enfant à 15 ans, c’est une telle responsabillité... En tout cas, je compterais fermement, comme Johanna, sur le soutien du papa”.

Il semblerait qu’elle ait été entendue : “Pour Rudy - à peine 18 ans et sur le point de passer son bac -, le choc est violent”, explique Olivier Szulzynger. “Il est très influencé par sa grand-mère, Mirta, qui est contre l’avortement. N’ayant d’autre part aucune référence masculine (il n’a connu ni son père ni son grand-père), Rudy a très envie de briser la malédiction familiale et souhaite, si Johanna veut garder l’enfant, être un père très présent.”

Propos recueillis par Béatrice Dupas

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty "Plus belle la vie... d’aujourd’hui", un article d

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:31

Tous les sujets de société peuvent être abordés... Drogue, intégration, racisme... Les sujets qui agitent la société trouvent leur place dans Plus belle la vie. Dans les épisodes diffusés cette semaine, Rudy est aux prises avec la drogue. Un sujet encore tabou abordé par les scénaristes.

L’occasion de revenir sur la fabrication du feuilleton avec Christiane Lebrima, scénariste-dialoguiste. Au lancement du feuilleton en septembre dernier, nous avions pris le parti de faire une saga quotidienne de proximité, en racontant la vie du quartier du Mistral et ses habitants, avec leurs problèmes, leurs joies, leurs peines. Puis, tout en conservant l’idée de proximité, nous avons corsé les intrigues en utilisant tous les ingrédients propres aux feuilletons : la passion, le drame, la tension, le suspense, etc.

Ce qui rend les choses plus musclées, et plus amusantes aussi à écrire, il faut bien l’avouer ! Nous faisons tout cela en veillant à être crédible et surtout en restant sur une vérité des personnages. Que leurs motivations soient humaines, il faut que les actes aient une explication, un sens. Et notre principal travail est de rester humain. Il faut que les personnages vivent, qu’on les suive, qu’on les comprenne dans leurs motivations, même lorsqu’elles ne sont pas toujours louables.

Que Rudy prenne de l’ecstasy n’est pas un acte dénué de sens. Il commence parce qu’il va mal. Il a vécu des choses assez éprouvantes et agit simplement pour tenir le coup et s’évader de sa vie et de ces choses qu’il a du mal à supporter. Sans en imaginer les véritables conséquences. Aborder des thèmes de société demande une vraie connaissance des sujets ; nous ne pouvons pas faire dire n’importe quoi aux personnages. De même, faire parler des jeunes est un exercice particulier. Il faut trouver un juste équilibre et ne jamais oublier qu’ils ont tous une personnalité et des caractéristiques qui leur sont propres.

Source : Hebdo France 3

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty Portrait : Lucas par Geoffrey, paru dans l’hebdo France 3

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:31

Même âge, même adresse que Rudy... mais des vies distinctes. Lucas et Rudy sont aussi différents qu’ils sont proches. Ils ont grandi ensemble et se complètent parfaitement. Passionné de cinéma, Lucas n’en oublie pas pour autant la réalité. Sa principale envie : s’émanciper. Quitter ses parents et vivre sa vie comme il l’entend, comme il l’attend... L’Hebdo n’a pas attendu et a rencontré Geoffrey Sauveaux. Entretien.

Lucas est un adolescent de dix-huit ans plutôt sérieux et assez introverti. En intégrant une école de cinéma, il fait ce qu’il aime vraiment. Il a envie d’être réalisateur de films. Une passion qui le guide depuis de nombreuses années et qui va lui permettre de se réaliser... Par certains côtés, il peut me ressembler. J’ai commencé à tourner à l’âge de douze ans, j’ai fait du théâtre pendant de nombreuses années. C’est aussi ce qui m’a permis de m’ouvrir aux autres. Mais Lucas est vraiment dans son monde. Un monde dans lequel je plonge depuis plusieurs mois en interprétant ce personnage que j’aime, même si je ne cautionne pas forcément tous ses actes.

Quand Lucas tombe amoureux de la mère de son meilleur ami, la situation devient compliquée... Il a préféré Luna à son ami de toujours, quitte à tout perdre, tout en sachant que son histoire était vouée à l’échec. Nous abordons là un sujet de société : sortir avec une fille de vingt ans son aînée. C’est quelque chose que je peux comprendre parce que la maturité ne tient pas compte du nombre des années. Par contre, pour moi, sortir avec la mère d’un ami est inconcevable. Rudy est son ami. Quelque part il le trahit.

Pour lui, Rudy est, en quelque sorte, un modèle. S’il n’a pas envie de lui ressembler, son assurance l’agace tout de même. Si Rudy est en quête d’une famille, Lucas, lui, veut s’émanciper. Il veut quitter ses parents, Blanche et François, pour grandir, tout simplement. Il aimerait avoir plus de responsabilités, de liberté. Il a envie de passer un cap et veut se donner les moyens de ses ambitions. Il est rempli de rêves et d’envies, comme les jeunes d’aujourd’hui, comme nous tous.

Mais il n’est, en aucun cas, représentatif de la jeunesse. On a trop tendance à réduire les jeunes à une seule et même catégorie. Lucas est unique. A moi de lui donner une âme...

Source : Hebdo France 3

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty Portrait : Rudy par Ambroise Michel, paru dans l’hebdo Franc

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:32

A dix-sept ans à peine, Rudy n’en est qu’au début de ses peines... Il est en quête d’une famille qu’il n’a jamais eue. Un père qu’il n’a quasi jamais vu, des rapports compliqués avec une mère souvent absente qui a laissé à sa grand-mère le soin de l’éduquer et une petite amie qui le met devant ses responsabilités... Rudy va, à présent, découvrir qui il est. Ambroise Michel, son interprète, lui, le sait. Entretien.

Au départ, les téléspectateurs ont découvert un jeune homme sûr de lui. Rudy fait rire tout le monde, drague les filles ; il a ce côté très attachant et à la fois un peu énervant. Mais rapidement, on s’aperçoit que tout cela n’est qu’une façade. Rudy cache ses véritables sentiments pour se préserver, pour éviter de dévoiler son désespoir, ses manques, ses doutes. C’est quelqu’un de faussement assuré comme je peux l’être aussi dans la vie. Peu de gens connaissent ses émotions. Seule Mirta, sa grand-mère qui l’a éduqué et qu’il considère comme sa mère, le connaît réellement. Avec elle, il se sent en confiance. Tout comme avec son meilleur ami Lucas. Jusqu’au jour où... Rudy et Lucas se connaissent depuis l’âge de huit ans. Lucas est, en quelque sorte, le frère qu’il n’a pas. Ils partagent beaucoup de choses. Souvent inséparables, parfois plus distants, leur seule rivalité, comme beaucoup d’adolescents, concerne les filles.

Rudy a plus d’expérience, plus d’assurance. Ninon choisit Rudy, au grand dam de Lucas. Avec elle, il découvre l’amour, ce qui lui manquait jusqu’alors. De son côté, Lucas tombe dans les bras de Luna, la mère de Rudy, de passage au Mistral. Un acte impardonnable. Mais Rudy finit par pardonner car il n’a pas envie de tout perdre. Il en a assez de souffrir et veut désormais avancer. La trahison de son meilleur ami, sa mère atteinte d’une tumeur au cerveau, son grand-père assassiné au Mistral... L’accumulation de tels événements anéantit Rudy. Il a plus que jamais besoin d’appuis. Mais alors qu’il ne trouve personne et se retrouve seul, il sombre... Et là, pour le coup, il sombre dans la drogue !

Parler de ce sujet est compliqué. Il ne faut pas l’effleurer mais, au contraire, l’aborder en profondeur en montrant quelles en sont les causes. Au départ, ce n’est pas une volonté de sa part. Le soir du réveillon, l’alcool aidant, Rudy se laisse tenter et prend de l’ecstasy. Et rapidement, il continue. Comme s’il voulait se punir de quelque chose tout en sachant qu’il n’en est pas responsable. Ce n’est pas un appel à l’aide mais simplement un acte qu’il fait vis-à-vis de lui. Pour le jouer, n’en connaissant pas les effets, je me suis renseigné auprès de certaines personnes, car évidemment dans l’écriture tout cela n’apparaît pas.

Reste alors à être crédible, fidèle à une certaine réalité. Chaque personne a des réactions différentes, des agissements propres. Je m’intéresse dans ce cas précis au personnage de Rudy, sans extrapoler. Rudy prend de la drogue et voilà comment cela se passe pour lui... D’ailleurs cela va avoir, là encore, des conséquences négatives. A commencer par sa relation avec Ninon.

Source : Hebdo France 3

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty Anne Decis : la face cachée de Luna, paru dans l’hebdo Franc

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:32

Le soleil brillait au Mistral. Jusqu’au jour où Luna est arrivée. Mère de Rudy, fille de Mirta, amoureuse de Lucas... Luna bouleverse la vie du quartier, effraie et déstabilise les gens qu’elle côtoie. Simplement parce qu’elle assume ses choix. Dans Plus belle la vie, Anne Décis donne vie à ce personnage qui va passer près de la mort... Un rôle fort, complexe et exaltant interprété par une comédienne de talent.

Une enfance solitaire, une adolescence orageuse, des déceptions amoureuses... Luna a eu un passé ; charge à présent à la comédienne Anne Décis de lui faire - et de nous faire - vivre la suite de sa vie : « Lorsque j’ai auditionné pour le rôle, je savais qu’elle allait arriver au Mistral quelques semaines après le lancement du feuilleton, mais je ne pensais pas qu’elle prendrait autant d’importance », explique-t-elle. Tellement d’importance qu’Anne Décis a dû s’installer dans la région marseillaise, une région qu’elle connaît bien : « J’ai grandi dans le sud de la France, j’ai suivi les cours de l’Ecole régionale d’acteurs de Cannes, et depuis dix ans que j’exerce mon métier de comédienne, je travaille entre Paris et la région marseillaise, parce que j’ai rencontré des metteurs en scène mais aussi parce que je reste très attachée à cette région ».

Quand Luna débarque au Mistral, tous les habitants nous sont déjà familiers ; quand Anne Décis débarque pour la première fois sur le plateau, tous les comédiens ont déjà leurs habitudes : « Tous avaient déjà une façon de travailler ensemble. Quand on arrive en cours de route, il y a toujours une période d’adaptation. Mais je n’ai eu aucune difficulté à intégrer cette équipe où règne une très bonne ambiance ». Anne Décis a rapidement trouvé ses marques ; Luna a rapidement trouvé sa place. N’en déplaise à certains. « Luna est quelqu’un de libre. Elle déborde de générosité et n’a pas peur de déplaire. Elle passe au-dessus du regard des autres.

Elle est à la fois une éternelle adolescente et une jeune femme qui a la tête sur les épaules ; elle a une espèce d’inconstance et est en même temps très lucide. Un mélange de paradoxes, comme tout être humain finalement. » Un rôle que la jolie comédienne prend beaucoup de plaisir à interpréter : « Le personnage se dessine petit à petit. Nous sommes très différentes l’une de l’autre, de par notre histoire, notre vécu. Mais nous avons en commun une force, un enthousiasme, une joie de vivre communicative ».

Une force qui permet à Luna de dépasser ses difficultés et à Anne Décis d’être crédible dans la peau de son personnage, notamment dans les situations les plus délicates : « Luna est atteinte d’une tumeur au cerveau. C’est un important challenge que d’interpréter des choses difficiles, que l’on n’a soi-même pas vécues. J’ai essayé de me fondre dans cette histoire, de savoir comment je réagirais personnellement. C’est le propre du métier de comédien de se mettre en danger, de voir si on est crédible dans ce que l’on fait. » C’est aussi un passage difficile qui fait avancer la mère de Rudy : « Durant sa maladie, il y a certaines choses qui vont se régler dans sa vie. Avec son fils (interprété par Ambroise Michel), avec Mirta, sa mère (Sylvie Flepp). C’est un événement qui va lui permettre de dépasser certaines choses. Elle va enfin trouver une mère dans Mirta, un fils dans Rudy, et peut-être l’amour. »

En effet, l’amour n’attend pas le nombre des années. Luna va réapprendre à aimer avec Lucas (Geoffrey Sauveaux), le meilleur ami de son fils... Elle a trente-quatre ans, lui dix-huit. « C’est une histoire que je ne juge pas, que je ne critique pas, d’autant plus quand on parle d’amour. C’est quelque chose que l’on voit de plus en plus fréquemment, qui est surtout mieux assumé. Là c’est un peu plus compliqué, s’agissant du meilleur ami de mon fils. Je ne condamne pas l’histoire, mais plutôt le fait qu’elle ne lui soit pas bénéfique.

Luna est souvent dure avec lui, elle n’a pas réellement conscience du mal qu’elle peut lui faire ». Comment tout cela va évoluer ? Même la comédienne ne le sait pas : « Nous sommes tous à l’affût de la moindre information de la part des scénaristes, mais ils ne les divulguent qu’au compte-gouttes. C’est très intéressant de jouer sans savoir ce qui va arriver au personnage. J’ai déjà eu beaucoup de surprises avec mon histoire - compliquée -, avec Lucas et la tumeur au cerveau, mais j’aime me laisser surprendre par ce que l’on me propose ».

Benjamin Delsol Pour l’Hebdo de France 3

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty Plus Belle La Vie : Les chiffres !

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:33

Pour rentrer un peup lus dans les coulisses du feuilleton, voici quelques chiffres qui démontrent l’ampleur de l’aventure !

Une production d’envergure :
mobilisation des moyens techniques et des personnels de l’Unité Régionale de Production de France 3 Marseille
un seul lieu pour toute la production et post-production : le Pôle Médias de la Belle de Mai à Marseille.
3 500 m 2 exploités sur 6 000
une équipe d ’une centaine de personnes

Le décor :
fabriqué par l’équipe de France 3 Marseille
1 900 m 2 de décors extérieurs et intérieurs reconstitués sur 1 100 m 2 ,la reconstitution réaliste d ’un quartier populaire, inspirée du quartier du Panier ;des sols surélevés avec des dénivelés, des intérieurs entièrement intégrés au décor principal
3 mois et 13 300 heures de travail
50 personnes de tous corps de métiers du bâtiment,
une main-d ’œuvre à 90 %régionale
2 ensembliers

L’écriture :
1 directrice littéraire et une coordinatrice d’écriture
17 auteurs répartis en 3 ateliers d ’écriture
1 auteur en permanence sur le tournage

Les comédiens :
18 comédiens de 14 à 75 ans
1 directeur d ’acteurs
Plus de 400 rôles distribués sur la région PACA

La réalisation :
7 jours de tournage pour 5 épisodes chaque semaine
80% de tournage en plateau
20% en extérieur
2 équipes de réalisation, une pour les intérieurs plateaux, une autre pour les extérieurs
3 caméras dont une Steady Cam
80% du tournage confiés aux équipes de France 3 Marseille
13 personnes pour la mise en scène
7 personnes pour l ’image
6 personnes pour le son
5 personnes pour les costumes -l ’habillage -la coiffure

La post-production
3 monteurs,
1 responsable technique,
2 techniciens,
6 Avid,
1 Protools HD1,
1 stockage partagé Avid Unity reliant les stations de travail.

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty L’hebdo de France 3 : portrait de Sofiane Belmouden

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:33

En marseillais dans le texte

Sofiane Belmouden n’hésite pas à le dire : sur le plateau de Plus belle la vie, il s’éclate ! C’est vrai que jouer la comédie est quelque chose qui le passionne depuis qu’il est tout petit. « J’ai pris mes premiers cours de théâtre à l’âge de dix ans. Sans être une vocation, j’y ai trouvé une véritable source d’épanouissement, un espace de liberté, peut-être même mon identité. »

Et des identités, le comédien en a déjà eu beaucoup. Caïd, détenu innocent, jeune cadre en recherche d’emploi, comédien paumé, tueur à gages débutant, flic, livreur de pizzas... en moins de dix ans, Sofiane Belmouden a interprété de nombreux personnages, principalement dans des courts-métrages. « Beaucoup ont tendance à penser que, compte tenu de nos origines algériennes, nous sommes souvent cantonnés aux mêmes rôles. Mais jusqu’à présent j’ai interprété des personnages très différents, où l’origine et la couleur de peau ne rentraient pas en ligne de compte. » Dans Plus belle la vie, Sofiane interprète Malik, un étudiant de 25 ans, en passe de devenir avocat, également serveur au bar du Mistral. D’origine algérienne, Malik est né dans les quartiers nord de Marseille. « Malik ne refuse pas sa culture et son identité mais ne veut pas être réduit à cette image-là. Je suis moi-même d’origine algérienne mais ce n’est pas ce qui conditionne mon personnage. Malik est avant tout un jeune homme qui s’est toujours imaginé un grand avenir, différent de celui de ces voisins de cité. » Malik a choisi de s’installer au Mistral, dans un petit studio, pour terminer ses études grâce à une bourse. Une bourse et une envie de réussir qui l’obligent à ne se consacrer qu’à ses études, délaissant même parfois sa copine, ou sa mère, extrêmement fière, qui attend avec impatience le jour où elle lui repassera sa robe d’avocat : « Malik est encore jeune, un peu instable, mais parfaitement déterminé. Depuis longtemps, il sait ce qu’il veut faire de sa vie et c’est seul qu’il veut y arriver. » Voici là un des seuls points communs de Sofiane avec son personnage. « C’est vrai que très tôt j’ai su ce qui m’intéressait. C’est vrai que comédien est un métier difficile. On a parfois tendance à ne penser qu’à ça et à oublier le reste... »

Sofiane, fan de l’OM comme l’est Malik qui dès qu’il aborde le sujet, perd toute partialité et commence à s’agiter ? En aucun cas. « C’est vrai que j’ai des copains qui sont passionnés de foot depuis qu’ils sont gamins, mais cela ne m’a jamais intéressé. » Même si ce n’est pas par le foot, Sofiane revendique ses attaches marseillaises : « J’ai grandi dans cette ville et je ne l’ai jamais quittée. J’ai la chance de tourner ici. Ce qui est plutôt rare car, le plus souvent, les castings pour les rôles principaux des films ou téléfilms tournés dans la région sont organisés à Paris. Mais la production voulait trouver quelques comédiens méridionaux... ». Sofiane Belmouden, Laetitia Milot (Mélanie) et Michel Cordes (Roland) font partie de ceux-là. Mais pour certains Marseillais, cela n’est pas suffisant... « J’ai du mal à comprendre ces reproches. C’est un peu l’archétype de la reconnaissance identitaire par l’accent. Marseille est une ville qui a 2 600 ans d’histoire, ouverte sur la Méditerranée, sur le monde. On n’est pas obligé d’avoir l’accent pour habiter la cité phocéenne ! Et puis il y a beaucoup de Marseillais dans l’équipe : la production, les techniciens, notre directeur d’acteurs, et de nombreux comédiens de la région qui viennent participer à un ou plusieurs épisodes du feuilleton. »

Et les épisodes, il y en a 260 de prévus ! Une cohabitation pendant au moins une année entre Malik et Soufiane Belmouden qui oblige le comédien à aimer son personnage. « Je crois qu’en général, même au-delà de la fiction, c’est important de ne pas juger les gens, mais plutôt d’essayer de les comprendre. Malik est quelqu’un de gentil, mais si j’avais à jouer quelqu’un d’ignoble, je devrais l’aimer de la même façon, en essayant de comprendre pourquoi et comment il en est arrivé là. Pour ensuite le rendre le plus sincère possible. » Sofiane découvre son personnage au fil des semaines, au fil des histoires, des intrigues qui se nouent : « Je découvre petit à petit son destin. Et puis maintenant nous en discutons avec les auteurs. J’aimerais bien que Malik devienne un juriste de quartier plus qu’un avocat au barreau installé dans le 8e arrondissement de Marseille ». Mais ça, seule la suite nous le dira !

Benjamin Delsol

(Hebdo France 3)

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Plus belle la vie : pour le pire et pour le meilleur (revue Empty Hebdo France 3 : portrait d’Aurélie Vaneck

Message  jenny08 Dim 9 Sep - 16:34

Premiers pas dans la vie

Ninon, 17 ans, lycéenne. Aurélie Vaneck, 21 ans, comédienne. Deux jeunes filles passionnées, battantes, qui sont prêtes à tout pour y arriver Deux jeunes filles qui ne font qu’une. Aurélie Vaneck incarne Ninon et, avec Plus belle la vie, fait ses véritables premiers pas dans la vie de comédienne. Rencontre.

Dans la famille Vaneck, on connaît Pierre. Depuis quelques jours sur France 3, nous avons découvert sa petite-fille, Aurélie. Mais si Aurélie voue une vraie admiration pour son comédien de grandpère, elle avoue ne pas savoir expliquer d’où lui vient véritablement cette envie de jouer : « Dès l’âge de dix ans, j’ai eu envie de jouer la comédie. C’est devenu une idée fixe et j’ai décidé que, quoi qu’il advienne, je serai comédienne. Ma famille a évolué dans le milieu du théâtre, seuls mes parents ont été épargnés ! Mon grand-père m’a peut-être inspirée, mais il ne m’a jamais incitée, ni à l’inverse découragée, même s’il connaît les affres du métier. Quand il a vu que cela me tenait énormément à coeur et que je ferais tout pour y arriver, je crois que ça lui a fait tout de même très plaisir. »

Mais de l’envie à la réalité, le chemin peut être long et plus ou moins compliqué. Pour Aurélie Vaneck, tout semble être allé très vite : « Au collège, je participais déjà à un atelier théâtre ». Une première découverte de ce qui allait devenir son métier. Elle quitte ensuite Bergerac où elle a grandi pour Bordeaux : « J’ai choisi d’intégrer le seul lycée de la région qui dispensait des cours de théâtre et, en parallèle, je me suis inscrite au conservatoire de Mérignac ». Une fois son bac en poche, elle quitte la province pour rejoindre Paris où elle suit des cours dans une école de théâtre du 18e arrondissement. Une école qu’elle a quittée il y a seulement quelques semaines plus heureuse qu’elle n’aurait pu l’imaginer : « A peine mes examens terminés, j’ai reçu un coup de fil de mon agent m’annonçant que j’étais retenue pour Plus belle la vie. Plus belle la vie de comédienne... Et destination Marseille !

« En arrivant là-bas, j’étais ravie. Je n’avais aucune inquiétude. Nous avons découvert les magnifiques décors et toute la machine qui s’enclenchait. Puis nous avons commencé à répéter, à prendre nos repères, à nous habituer au rythme - un épisode par jour - assez élevé qui nous impose une véritable concentration ».

Aurélie vit désormais au rythme de Plus belle la vie, avec tout ceux qui font ce feuilleton : « C’est une véritable chance d’intégrer la troupe de ce feuilleton quotidien. C’est ensemble que nous le construisons. Nous travaillons dans une ambiance agréable, même s’il faut bien reconnaître que beaucoup de caractères forts sont réunis sur le même plateau. Certains comme Michel Cordes (Roland) ou Colette Renard (Rachel) ont beaucoup à nous apprendre. Ils jouent un rôle de parents, quand on se sent moins bons, que l’on craque nerveusement, c’est réconfortant d’avoir des gens comme eux pour nous épauler ! » Aurélie Vaneck n’en est pas tout à fait à ses débuts : plusieurs courtsmétrages et un rôle dans un épisode de Blandine l’Insoumise diffusé prochainement sur France 3, mais c’est quand même à Ninon qu’elle doit le plus.

« C’est un personnage qui me colle à la peau. On se ressemble pas mal quand même. Elle aurait pu être moi il y a quatre ans. Elle est en pleine crise d’adolescence et elle a des envies plein la tête. Elle veut sauver la planète, être président de la République ou encore chanteuse de rock ! Elle a une force incroyable et un amour de la vie qui lui donnent une véritable envie d’avancer. Elle débarque à Marseille avec son père, alors que sa mère vient de partir s’installer en Afrique, après avoir rompu avec son mari, elle vient de rater son bac, mais elle s’accroche ». A l’inverse d’Aurélie, Ninon vit assez mal son arrivée dans la cité phocéenne ; ses relations avec son père sont compliquées, mais c’est sans compter sur la présence de Rudy et Lucas.

« Il y a une grande tendresse entre ces trois personnages du même âge ». Mais la tendresse laisse rapidement place à l’amour : « Dans les prochains épisodes, elle va s’attacher à Marseille et continuer cette histoire à la Jules et Jim, avec un petit penchant pour Rudy ». Son père, Rudy, Lucas... Ninon aime être entourée d’hommes, ses hommes... « Parce qu’elle a une force de mec ! ». Mais un très joli physique de jeune femme !

Benjamin Delsol (Hebdo France 3 / semaine 40)

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